Ajaccio ! Le nom a surgi un beau matin de novembre…
Nous avions déjà découvert la Haute Corse,
de l'Île Rousse à Bastia : la Balagne, le Nebbio, le Cap Corse,
au printemps 2016 en sillonnant les petites routes,
avec des coups de cœur du côté de Calvi, Saint-Florent,
Nonza, Centuri-Port, Erbalunga…
Pour y revenir l'hiver suivant : Bastia-Bastia
avec deux bases/étapes : Piana et Bonifacio…
Et puis encore cet automne du côté de Corte
à Venacco et Aïti dans la Castagniccia…
Ajaccio ! La ville boudée lors de nos précédentes visites…Ajaccio, il doit toujours y faire beau, et bon même en hiver !
Arrivés sous une pluie fine le jeudi au crépuscule
nous avons retrouvé la belle lumière solaire
dès le lendemain et elle ne nous a plus quittés !
Nous voici posés en centre ville, rue Fesch,
deux semaines à découvrir les trésors de la ville
de son golfe et des environs à pied, en bus,
en train (jusqu'à Corte), en bateau (jusqu'à Porticcio)
Un peu d'histoire : dès la fin de l'Antiquité, existe un petit village,niché au fond du golfe de la côte occidentale corse…
Mais c'est à partir de 1492 (année de la découverte des Amériques
par Christophe Colomb et année de la chute de Grenade en Andalousie)
que sous l'autorité de la Banque génoise de Saint-Georges,
qu'Ajaccio devient une cité.
L'activité économique s'organise tout d'abord autour d'une forteresse,
puis enfin au-delà des murs de la citadelle.
Les Gênois se mêlent aux Corses et naissent alors l'Aiaccini : les "Ajacciens".
La Cité impériale est devenue un joyau de la Méditerranée occidentale…
Deux semaines à la découvrir peu à peu depuis le port ;
les montagnes enneigées sont tout proches…
Depuis la plage Saint-François jusqu'au cours Lucien Bonaparte(les références à l'empereur natif de la ville sont innombrables !)
une déambulation que nous effectuerons presque tous les soirs
afin d'admirer les magnifiques couchers de soleil !!!
Une préparation à la découverte des îles Sanguinaires…
Soleil couchant dans la baie d'Ajaccio
Nos pas glissent sur les blocs de granit
alors qu'à l'horizon le couchant s'allume ;
au loin, brillante encore par sa barre d'écume,
la mer sans fin commence où la terre finit.
À nos pieds, la nuit peu à peu s'installe,
seul l'Angélus du soir de la cathédrale Notre-Dame
ébranle le silence et s'unit à la rumeur des flots
et nous frémissons avant de faire demi-tour…
L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre
et le soleil mourant, sur un ciel décoloré
ferme les branches d'or de son riche éventail.
D'après Soleil couchant en Bretagne
de José-Maria de Heredia