mardi 28 janvier 2025

Concert entre amis à Serres…

 

 

C'est l'évenèment du début d'année, un quintet de jazz : Quintet Lennie's

Ludovic Ernault : saxophone alto

Pierre Bernier : saxo ténor

Ariel Tessier : batterie

Blaise Chevalier : contrebasse

Jean-Christophe Kotsiras : piano

En quintet, un autre monde s'ouvre à nous : ils nous plongent

dans le jazz des années 50, avec beaucoup de swing et d'improvisation.


« La musique de Lennie’s cultive la mise en valeur des lignes mélodiques des deux soufflants qui se croisent, s’enlacent, se conjuguent, pratiquant excellement l’art du contrepoint inspiré de Bach avec d’autres influencent comme Bartok. Les solistes sont soutenus par une section rythmique déliée, au swing ravageur ».

 

  Sophie Chambon

 

 « Un album sublime ». Alex Dutilh France Musique

https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/open-jazz/lennie-s-pour-l-amour-de-tristano-2961640


 

 

jeudi 16 janvier 2025

Ajaccio (5)

Le chemin des crêtes depuis le Bois des Anglais…

L'appellation du bois des anglais remonte au milieu du 19e siècle, avec à l'origine la visite d'une jeune écossaise - Miss Thomasina Mary Anne Elisa Campbell - qui fut saisie par le charme de l'île de Beauté qu'elle a traversé du sud au nord durant l'année 1868. Un voyage pittoresque qui la mena à rédiger un ouvrage édité en 1872 à l'imprimerie Pompeani à Ajaccio, et intitulé : Notes sur l'île de Corse en 1868 : dédiées à ceux qui recherche de la santé et du plaisir, qui favorisa grandement le tourisme anglo-saxons sur l'île.

Le bois des Anglais marque le passage entre urbanisme et nature, comme disait le paysagiste britannique Edward Lear en 1868, voilà une chose qui n'a pas changé depuis 1 siècle et demi, le sentier des crêtes qui démarre au bois des anglais est accessible par le biais d'un petit parking 2 rues au dessus de la place d'Austerlitz.

Le sentier de terre légère est facilement praticable, parfois étroit pour passer à deux, il est bordé d'arbousiers, chênes verts, oliviers et d'arbustes du maquis comme le ciste de Montpellier, ou des figuiers de barbarie. C'est un chemin de randonnée très exposé au soleil avec quelques ombrages sous les arbres et parfois de petits ruisseaux.


Les Îles Sanguinaires et la pointe de La Parata

Destination incontournable depuis Ajaccio…

On peut déjà les apercevoir depuis le chemin de crête (photo 1)

et nous y sommes retournés plusieurs fois facilement,

il suffit de prendre le bus (Muvistrada) 5 depuis la place De Gaulle

et d'attendre le coucher de soleil avant de revenir en ville…

Le chemin de la corniche depuis la tour Parata

La tour de la Parata est l’une des 90 tours génoises de Corse construites

 au 15e et 16e siècle pour protéger le littoral des incursions des pirates

barbaresques. Le chemin emprunte d'abord un sillon de verdure creusé à

travers un épais molleton de lentisques couchés par le vent, où les plants

de salsepareille (feuilles en cœur) ont largement tissé leur toile.

 

Une fois la butte contournée, on discerne tout au fond le Capo di Feno et

encore plus loin la plage Saint-Antoine… On se retourne pour apercevoir

au sud la pointe de la Parata, avec sa tour prolongée par l'archipel des

Sanguinaires et ses quatre îlots déchiquetés.

Les couchants à la pointe de La Parata

Au coucher de soleil, ces îles (en fait des îlots) de porphyre qui prolongent la presqu'île de la Parata prennent des reflets rougeâtres, surtout la mer et le ciel car les îles elles-mêmes ne sont ensoleillées lesoir qu'un ou deux mois en hiver ! Quelle chance ! Superbe spectacle que nous avons renouvelé plusieurs fois !

 

Le phare des Sanguinaires

Cette nuit je n’ai pas pu dormir. Le mistral était en colère, et les éclats de sa grande voix m’ont tenu éveillé jusqu’au matin. Balançant lourdement ses ailes mutilées qui sifflaient à la bise comme les agrès d’un navire, tout le moulin craquait. Des tuiles s’envolaient de sa toiture en déroute. Au loin, les pins serrés dont la colline est couverte s’agitaient et bruissaient dans l’ombre. On se serait cru en pleine mer…


Cela m’a rappelé tout à fait mes belles insomnies d’il y a trois ans, quand j’habitais le phare des Sanguinaires, là-bas, sur la côte corse, à l’entrée du golfe d’Ajaccio.

Encore un joli coin que j’avais trouvé là pour rêver et pour être seul.

Figurez-vous une île rougeâtre et d’aspect farouche ; le phare à une pointe, à l’autre une vieille tour génoise où, de mon temps, logeait un aigle. En bas, au bord de l’eau, un lazaret en ruine, envahi de partout par les herbes ; puis, des ravins, des maquis, de grandes roches, quelques chèvres sauvages, de petits chevaux corses gambadant la crinière au vent ; enfin là-haut, tout en haut, dans un tourbillon d’oiseaux de mer, la maison du phare, avec sa plate-forme en maçonnerie blanche, où les gardiens se promènent de long en large, la porte verte en ogive, la petite tour de fonte, et au-dessus la grosse lanterne à facettes qui flambe au soleil et fait de la lumière même pendant le jour… Voilà l’île des Sanguinaires, comme je l’ai revue cette nuit, en entendant ronfler mes pins. C’était dans cette île enchantée qu’avant d’avoir un moulin j’allais m’enfermer quelquefois, lorsque j’avais besoin de grand air et de solitude.

Alphonse Daudet Lettres de mon moulin

mardi 14 janvier 2025

Ajaccio (4)


Retour à Corte…

Déjà cet automne nous avons pris le train entre Corte et Bocognano

Cet hiver nous choisissons de parcourir la voie depuis Ajaccio…

Nous résidons à deux pas de la gare des Chemins de Fer de la Corse

et le lendemain de Noël à 11 heures nous partons vers Corte

en suivant la vallée de la Gravonna jusqu'au col de Vizzavona

en retrouvant le Mont d'Oro (2389 m), le pont du Vecchio

jusqu'à Corte endormie et presque déserte…


Sur la place centrale, la statue de Pascal Paoli veille toujours

et nous retrouvons le bar Cyrnea avec sa rue éclaboussée de soleil

la boulangerie voisine et ses délicieuses bastelles (chaussons aux blettes)

avant d'errer dans les rues vides…

 

Plus de touristes en grappes dans les ruelles le nez en l'air,

les restaurants, les crêperies les boutiques hivernent jusqu'à Pâques…


Corte en hiver

Je suis déçue par la pâleur de l’aube
son odeur d’absence
son goût de vie feinte,
dans l’haleine pâle du ciel
tout se tait ou murmure, disparaît lentement
la paresse souffle sur le voile moite et blanc
elle entre par la fenêtre comme un regard humide
la lumière et les sentes se mêlent 
dans un flou ruissellement
d’erreurs et de cotons
la giclée imprévue d’un rayon oblique taillade ma mélancolie
la confiance s’évapore dans un soupçon de brume
seule la maison de pierres aux odeurs de matin
semble de l’Être dans ce songe muet.

Je suis déçue par la pâleur de l’aube
son odeur d’absence
son goût de vie feinte,
dans l’haleine pâle du ciel
tout se tait ou murmure, disparaît lentement
la paresse souffle sur le voile moite et blanc
elle entre par la fenêtre comme un regard humide
la lumière et les sentes se mêlent 
dans un flou ruissellement
d’erreurs et de cotons
la giclée imprévue d’un rayon oblique taillade ma mélancolie
la confiance s’évapore dans un soupçon de brume
seule la maison de pierres aux odeurs de matin
semble de l’Être dans ce songe muet.

Je suis déçue par la pâleur de l’aube
son odeur d’absence
son goût de vie feinte,
dans l’haleine pâle du ciel
tout se tait ou murmure, disparaît lentement
la paresse souffle sur le voile moite et blanc
elle entre par la fenêtre comme un regard humide
la lumière et les sentes se mêlent 
dans un flou ruissellement
d’erreurs et de cotons
la giclée imprévue d’un rayon oblique taillade ma mélancolie
la confiance s’évapore dans un soupçon de brume
seule la maison de pierres aux odeurs de matin
semble de l’Être dans ce songe muet.
Je suis déçue par la pâleur de l’aube
son odeur d’absence
son goût de vie feinte,
dans l’haleine pâle du ciel
tout se tait ou murmure, disparaît lentement
la paresse souffle sur le voile moite et blanc
elle entre par la fenêtre comme un regard humide
la lumière et les sentes se mêlent 
dans un flou ruissellement
d’erreurs et de cotons
la giclée imprévue d’un rayon oblique taillade ma mélancolie
la confiance s’évapore dans un soupçon de brume
seule la maison de pierres aux odeurs de matin
semble de l’Être dans ce songe muet.

Carine Adolfini Bianconi

Retour dans la nuit : gare de Vizavona

Carine Adolfini BianconRetour dans la nuit : gare de Vizavona

 

En hiver la terre pleure ;

Le soleil froid, pâle et doux,

Vient tard, et part de bonne heure,

Ennuyé du rendez-vous.

 

Leurs idylles sont moroses.

— Soleil ! aimons ! - Essayons.

Ô terre, où donc sont tes roses ?

— Astre, où donc sont tes rayons ?

 

Il prend un prétexte, grêle,

Vent, nuage noir ou blanc,

Et dit : — C'est la nuit, ma belle !

— Et la fait en s'en allant…

Victor Hugo


 


samedi 11 janvier 2025

Ajaccio (3)


 

 

Lumières… Lumières…

Quand le soleil, le soir,

 

Sur les Îles Sanguinaires,

 

Veut nous dire au revoir :

 

C’est extraordinaire !


 

 

 

Suivez de Porticcio,

 

Sur une plage de sable clair,

 

Le beau golfe d’Ajaccio

 

Qui s’embrase pour nous plaire !


 

 

Le soleil, sous nos yeux,

 

Derrière ce rouge repaire,

 

Ensanglante les cieux bleus,

 

En plongeant dans la mer.


 

 

Dès qu’on ne le voit plus,

 

Toutes ses braises de lumières

 

Irradient dans les nues

 

Notre bonheur d’être sur terre.

 

Ampaza le 27/07/05

 

jeudi 9 janvier 2025

Ajaccio (2)

 

Déambulations dans la ville…

Rue Madame Mère en allant à la place d'Austerlitz 

Maria-Letizia Bonaparte Mère de Napoléon : Letizia Bonaparte, née Maria-Letizia Ramolino le 24 août 1750 à Ajaccio et morte le 2 février 1836 à Rome, est la mère de Napoléon Ier, connue sous son titre de « Madame Mère ». Elle fut au total la mère de sept souverains : un empereur, trois rois, un prince, une reine et une grande-duchesse et la grand-mère d'un empereur, Napoléon III


Casone : place d'Austerlitz

La place d Austerlitz, dite du Casone en souvenir d’une ancienne bâtisse,

est le lieu où selon la légende, Napoléon se rendait durant son enfance.

À l’abri sous de grands rochers, d'où le terme de « Grotte Napoléon »,

ce jeune garçon fasciné par les grands personnages de l'histoire

rêvait alors de conquêtes et de gloire…

La statue de Napoléon en habit de colonel de la garde est l'œuvre du sculpteur

Seurre. Elle est la réplique de la statue se trouvant aux invalides.

Le monument inauguré en 1938 rappelle sur son plan incliné

les victoires et les réalisations de l'Empereur.

https://www.ajaccio-tourisme.com/visites-loisirs/place-dausterlitz-statue-de-napoleon/ 


Au Broc'n coffee, le passé est mis au goût du jour

Antiquités,  articles vintage ou plus modernes…

Broc'n coffe, situé au 9, cours Jean-Nicoli près de la gare,

est à la fois une vraie caverne d'Ali Baba et un café

tenu par Marc-Antoine Giovannangeli et Alice Landler. 

Nous y avons passé un agréable moment en sirotant un délicieux café…


https://www.corsematin.com/article/culture-loisirs/2069713964612714/ajaccio-au-brocn-coffee-le-passe-est-mis-au-gout-du-jour

 
Palais Fesch, musée des beaux arts

Notre petit appartement était situé au 41 rue Fesch face au musée !

Le Palais Fesch présente l’une des plus importantes collections de peintures italiennes des musées de France. Trois fonds majeurs se détachent plus particulièrement : les Primitifs et les tableaux de la Renaissance, la peinture du XVIIedes différentes écoles italiennes et les peintres actifs à Rome au XVIIIe siècle. Le fonds des peintures des Primitifs et de la Renaissance ne représente que l’infime partie du rare ensemble que le cardinal avait réuni et dont la dispersion en 1845 transforma profondément le goût des collectionneurs. Néanmoins, les tableaux arrivés en Corse, allant du Maître de Rimini aux peintres du xvie siècle, font d’Ajaccio l’un des rares musées de France pouvant présenter une telle sélection des premiers maîtres de la peinture italienne.L’ensemble de peintures italiennes du XVIIe siècle présente une sélection de tableaux représentatifs de toutes les écoles de peinture de la Péninsule avec, en particulier, comme dans toutes les collections romaines, un grand nombre de paysages et surtout le plus exceptionnel ensemble de natures mortes visible en France.

https://www.musee-fesch.com/collections-du-musee-fesch-palais-des-beaux-arts-d-ajaccio/presentation 


Le Cyrnos palace

Dans les années 1870, Miss Campbell, riche écossaise, choisit de résider à Ajaccio après avoir visité les îles de la Méditerranée.

En 1883, elle acheta le terrain sur lequel sera construit l’immeuble. Tous les matériaux nécessaires à la construction furent acheminés depuis l’Angleterre par bateau.

Vers 1890, l’immeuble devint l’hôtel Palace.

Il fut, jusqu'à la guerre de 1939-1945, l'un des plus beaux hôtel de la ville avec ses bandeaux, corniches, terrasses et loggias.

Appartenant aujourd'hui à des particuliers, on remarque encore la façade principale avec le porche central à une arcade en plein cintre.

La façade sur le jardin est marquée par deux avant-corps encadrant des galeries superposées, soutenues par des piliers carrés et des ferronneries de balcon.

Le drapeau corse :  bandera corsa est un symbole important de l’identité corse. Il est facilement reconnaissable grâce à sa tête noire, également appelée tête de Maure.

Tout d’abord, il convient de noter que la tête de Maure est un symbole ancien qui a été utilisé dans de nombreuses cultures à travers l’histoire. En Corse, la tête de Maure est apparue pour la première fois sur le sceau de Pascal Paoli, un leader corse qui a mené la lutte pour l’indépendance de la Corse au XVIIIe siècle.

La tête noire représente un Maure, un habitant d’Afrique du Nord, et est parfois interprétée comme un symbole de la défaite des ennemis de la Corse. En effet, la Corse a été envahie à plusieurs reprises au cours de son histoire par des forces étrangères, notamment les Maures, les Pisans, les Génois et les Français.

La tête de Maure peut également être interprétée comme un symbole de la résistance et de la fierté corse. Les Corses ont une longue tradition d’indépendance et de résistance face à l’oppression étrangère, et la tête de Maure représente cette lutte pour la liberté.

Version féminine aperçue près de la gare…

mardi 7 janvier 2025

Ajaccio (1)

Ajaccio ! Le nom a surgi un beau matin de novembre…

Nous avions déjà découvert la Haute Corse, 

de l'Île Rousse à Bastia : la Balagne, le Nebbio, le Cap Corse, 

au printemps 2016 en sillonnant les petites routes,

avec des coups de cœur du côté de Calvi, Saint-Florent, 

Nonza, Centuri-Port, Erbalunga…


Pour y revenir l'hiver suivant : Bastia-Bastia

avec deux bases/étapes : Piana et Bonifacio…


Et puis encore cet automne du côté de Corte

à Venacco et Aïti dans la Castagniccia…


Ajaccio ! La ville boudée lors de nos précédentes visites…

Ajaccio, il doit toujours y faire beau, et bon même en hiver !

Arrivés sous une pluie fine le jeudi au crépuscule

nous avons retrouvé la belle lumière solaire

dès le lendemain et elle ne nous a plus quittés !

 

Nous voici posés en centre ville, rue Fesch,

deux semaines à découvrir les trésors de la ville

de son golfe et des environs à pied, en bus,

en train (jusqu'à Corte), en bateau (jusqu'à Porticcio)


Un peu d'histoire : dès la fin de l'Antiquité, existe un petit village,

niché au fond du golfe de la côte occidentale corse…

Mais c'est à partir de 1492 (année de la découverte des Amériques

par Christophe Colomb et année de la chute de Grenade en Andalousie)

que sous l'autorité de la Banque génoise de Saint-Georges,

qu'Ajaccio devient une cité.

L'activité économique s'organise tout d'abord autour d'une forteresse,

puis enfin au-delà des murs de la citadelle.

Les Gênois se mêlent aux Corses et naissent alors l'Aiaccini : les "Ajacciens".

La Cité impériale est devenue un joyau de la Méditerranée occidentale…

Deux semaines à la découvrir peu à peu depuis le port ;

les montagnes enneigées sont tout proches…


Depuis la plage Saint-François jusqu'au cours Lucien Bonaparte

(les références à l'empereur natif de la ville sont innombrables !)

une déambulation que nous effectuerons presque tous les soirs

afin d'admirer les magnifiques couchers de soleil !!!

Une préparation à la découverte des îles Sanguinaires… 

 

Soleil couchant dans la baie d'Ajaccio 


Nos pas glissent sur les blocs de granit

alors qu'à l'horizon le couchant s'allume ;

au loin, brillante encore par sa barre d'écume,

la mer sans fin commence où la terre finit. 


À nos pieds, la nuit peu à peu s'installe,

seul l'Angélus du soir de la cathédrale Notre-Dame

ébranle le silence et s'unit à la rumeur des flots

et nous frémissons avant de faire demi-tour…


L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre

et le soleil mourant, sur un ciel décoloré

ferme les branches d'or de son riche éventail.


D'après Soleil couchant en Bretagne

de José-Maria de Heredia


lundi 6 janvier 2025

Nouvelle Année : 2025…

 

Meilleurs Vœux

 

Bonne Année à toutes les choses.

 

Au monde, à la mer, aux forêts.

 

Bonne Année à toutes les roses

 

que l’hiver prépare en secret .

 

Bonne Année à tous ceux qui m’aiment

 

Et qui m’entendent ici-bas.

 

Et Bonne Année aussi, quand même,

 

à tous ceux qui ne m’aiment pas.

 

Rosemonde Gérard (épouse de Edmond Rostand) 1866-1953


L'été entre Rochefort et Oléron

Les lutins d'abord ! Trois (Jean-Lou n'est pas encore en congé !) d'abord arrivés en voiture (fatiguée !)… Dégustation d'huî...