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dimanche 2 mai 2021

Les écluses de Beaugeay…


Les marais autour de Beaugeay

Un lieu qui nous appelle régulièrement,

et où nous aimons retourner quelle que soit la saison…

La dernière fois (début mars), nous avons failli nous perdre

et rentrer hors délai du couvre-feu ! (voir la page du 10 mars)…

— Et si aujourd'hui, on empruntait le circuit dans l'autre sens ?

Nous revoici donc entre l'écluse de Beaugeay et Bellevue…

Promenade délicieuse avec un dénivelé proche de zéro

et dans une lumière toute neuve entre les prairies et les canaux…

Navigation légère et colorée et parfumée… 

— Oh, comme elles sont belles ces pivoines, les fleurs que tu aimes !

Pétales de pivoine
Trois pétales de pivoine
Rouges comme une pivoine
Et ces pétales me font rêver

 

Ces pétales ce sont
Trois belles petites dames
À peau soyeuse et qui rougissent
De honte
D’être avec des petits soldats

 

Elles se promènent dans les bois
Et causent avec les sansonnets
Qui leur font cent sonnets

 

Elles montent en aéroplane
Sur de belles libellules électriques
Dont les élytres chatoient au soleil

 

Et les libellules qui sont
De petites diablesses
Font l’amour avec les pivoines
C’est un joli amour contre nature
Entre demoiselles et dames

 

Trois pétales dans la lettre
Trois pétales de pivoine.

                                                       Guillaume Apollinaire, Poèmes à Lou



Printemps qui vient fleurir le temps
arrive un jour sans qu’on le voit venir

Printemps qui vient comme le vent
souffler sur l’hiver et le faire partir

Printemps qui vient renaître à nouveau
nous caresser la peau et nous faire sourire

Printemps qui vient avec la Douceur
accueillir le Soleil qu’on avait oublié

Printemps qui vient nous réchauffer
arroser les jardins, faire jaillir les fleurs

Printemps qui vient nous dire Je t’aime
Afin qu’on puisse tout recommencer


                                                                     Élodie Santos


Par-dessus l’horizon aux collines brunies,

Le soleil, cette fleur des splendeurs infinies,
Se pendait sur la terre à l’heure du couchant ;
Une humble marguerite, éclose au bord d’un champ,
Sur un mur croulant parmi l’avoine folle,
Blanche, épanouissait sa candide auréole ;

 

Et la petite fleur, par-dessus le vieux mur,
Regardait fixement, dans l’éternel azur,
Le grand astre épanchant sa lumière immortelle,

– Et moi, j’ai des rayons aussi ! – lui disait-elle.

                                                                                                                                         Victor Hugo

L'été entre Rochefort et Oléron

Les lutins d'abord ! Trois (Jean-Lou n'est pas encore en congé !) d'abord arrivés en voiture (fatiguée !)… Dégustation d'huî...