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dimanche 26 juin 2022

Séjour à Marseille…

 
Cinq jours dans la cité phocéenne,

où à partir de chez Ghislaine, nous allons découvrir

des musées, des sites, des lieux typiques…

Centre de la Vieille Charité dans le quartier du Panier :
 
avec une exposition très particulière : Zeus ou Ammon ?
 

Aujourd'hui où, particulièrement en Méditerranée, l'accueil de ceux qu'on nomme "migrants" est à l'ordre du jour, les Musées de Marseille entendent revenir sur quelques trajets exemplaires, dédiaboliser l'idée de migration, et montrer comment les objets migrateurs - source d’enrichissements culturels - ont servi à constituer la civilisation que nous disons nôtre, à la diffuser et à la faire évoluer.

 

En train jusqu'à Niolon et l'Estaque…

Prendre le train en gare de Saint-Charles longer la Côte Bleue jusqu'à Niolon, 
 
minuscule port de pêche niché dans une calanque
 
 
et apprécié pour son fromage de chèvre : la brousse du Rove

 
Étape gourmande à l'Auberge du Mérou avant de reprendre le train jusqu'à l'Estaque, dans ce quartier en bord de mer, les plus grands peintres s’y sont succédé durant près de 60 ans, faisant de l’Estaque l’un des lieux majeurs de la peinture moderne. Impressionnisme, fauvisme, cubisme : on associe aussi bien ce quartier à Cézanne et Braque qu’à Derain, Dufy, Marquet ou encore Renoir. Et bien sûr le cinéaste Robert Guédiguian aujourd'hui…

La Rivière de Cassis
 

La Rivière de Cassis roule ignorée
En des vaux étranges :
La voix de cent corbeaux l’accompagne, vraie
Et bonne voix d’anges :
Avec les grands mouvements des sapinaies
Quand plusieurs vents plongent.

 

Tout roule avec des mystères révoltants
De campagnes d’anciens temps ;
De donjons visités, de parcs importants :
C’est en ces bords qu’on entend
Les passions mortes des chevaliers errants :
Mais que salubre est le vent !

 

Que le piéton regarde à ces claires-voies :
Il ira plus courageux.
Soldats des forêts que le Seigneur envoie,
Chers corbeaux délicieux !
Faites fuir d’ici le paysan matois
Qui trinqué d’un moignon vieux.

                                                        

                                                                       Arthur Rimbaud, Derniers vers

Photo : Sur la Route des Crêtes entre Cassis et La Ciotat

Au Mucen : exposition Abd el-Kader

Émir de la résistance, saint combattant, fondateur de l’État algérien, précurseur de la codification du droit humanitaire moderne, guerrier, homme d’État, apôtre… Les épithètes – souvent impressionnantes, mais aussi contradictoires – affluent lorsqu’il s’agit d’évoquer l’émir Abd el-Kader, dont nous avons tous entendu parler. Mais connaît-on assez Abd el-Kader ibn Muhyî ed-Dîn ? A-t-on justement présenté celui qui inspira également de nombreux écrivains français, tels Victor Hugo qui l’appela « l’émir pensif, féroce et doux », Arthur Rimbaud qui le surnomma « le petit-fils de Jugurtha », ou encore le facétieux Gustave Flaubert qui indiquait qu’« “émir” ne se dit qu’en parlant d’Abd el-Kader » ?

L’exposition présentée au Mucem entend remettre en lumière la figure d’Abd el-Kader dans toute sa richesse et son importance historique et intellectuelle. À l’aide des recherches les plus récentes, de sources nouvelles et de collections inédites, elle déroule le fil chronologique de sa vie et explore certains aspects saillants de sa personnalité et de son action. Par-delà les éloges et les critiques, la fascination qu’il continue d’exercer invite à une meilleure connaissance de son expérience d’homme ; une expérience riche d’enseignements pour les générations actuelles et futures.

Le vieux port

 

Mille et mille bateaux jouent à la balancelle,
On en a le tournis rien qu’en les regardant.
Et pourtant ce n’est pas en un jour de très grand vent,
Seule une brise molle agite les nacelles.

 

Autrefois le Vieux Port régnait sur des venelles
Où l’on traficotait depuis l’aube des temps.
Mais tout s’est écroulé quand la guerre d’antan
Les a dynamitées, saccageant les ruelles.

 

Aujourd’hui le bassin affiche un air civil.
Il est très bien rangé au centre de la ville
Et n’a plus une amarre où mettre des pointus.

 

Tout nimbé de l’or roux d’une riche lumière,
Il ne supporte plus sur son ventre dodu
Que des bateaux cossus pour coûteuses croisières.

                                                                                     Jacques Testa

 Photo : L’Ombrière du Vieux-Port de Marseille ou le Miroir signé Norman Foster

L'été entre Rochefort et Oléron

Les lutins d'abord ! Trois (Jean-Lou n'est pas encore en congé !) d'abord arrivés en voiture (fatiguée !)… Dégustation d'huî...