Quand Alice Rosset joue Bach au piano, on frissonne,
quand Anne Danais nous parle, le poil se dresse !
Le texte de Marguerite Duras est le fil conducteur de ce spectacle.
Les mots de Duras appellent la musique de Bach.
Il s’agit d’un tissage plus que d’un
dialogue. Duras évoque la mer et sa puissance, les éléments, les touristes à
Trouville, l’actualité de l’été 80, le pouvoir, les peurs de l'humain.
Elle raconte aussi l’histoire d’amour qui naît entre une jeune
fille, monitrice de colonie de vacances, et un enfant.
De tout ça le public devient témoin. C'est un embarquement
bouleversant. Quarante ans après, ce texte sonne avec force.
Quant à Bach, sa musique semble avoir été composée hier.
La rencontre est évidence.
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