jeudi 26 juin 2025

Escapade normande…

Une semaine dans le Pays d'Auge

Partir à la mi-juin, l'été a envie de s'installer direction du Calvados ; se poser dans le gîte du manoir La Petite Hollière à Saint Martin de Mailloc au sud de Lisieux. Les cerises sont abondantes, la piscine est offerte et les découvertes commencent…

https://www.gites-de-france.com/fr/normandie/calvados/la-petite-holliere-14g3323

Les jardins du château de Boutemont

 

Près d'un château sans châtelaine

La barque aux barcarolles chantants

Sur un lac blanc et sous l'haleine

Des vents qui tremblaient au printemps

Voguait cygne mourant sirène

 

On voit venir au fond du jardin mes pensées

Qui sourient du concert joué par les grenouilles

Elles ont envie des cyprès grande quenouilles

Et le soleil miroir des roses s'est brisé.                  Guillaume Apollinaire

https://tourisme.lisieux-normandie.fr/decouvrir-lisieux-normandie/les-incontournables/le-chateau-de-boutemont/

Nos vieux pommiers

Nos vieux pommiers de Normandie

Au mois de Mai, charment les cœurs

Quand la nature est reverdie

Ils sont poudrés de blanches fleurs

Ainsi qu'aux jours des hyménées

Tout est joyeux dans les sentiers ;

Sous le soleil des matinées

Qu'ils sont jolis nos vieux pommiers

 

 

Nos vieux pommiers de Normandie

Vont se couvrir de fruits dorés,

Que le beau gars et son amie

Iront gauler dans les grands près,

Depuis Adam il n'est point d'homme

Qui n'ait voulu s'en rassasier

Nous irons tous croquer la pomme

À l'ombre de nos vieux pommiers              E. Dior

Le vieux trouvère

Dans ce temps-là, je n'avais rien,
Rien du tout dans mon escarcelle,
Et ma lyre était tout mon bien ;
Dans ce temps-là je n'avais rien
Que de grands trous à mon pourpoint
Et le cœur de ma damoiselle.
Dans ce temps-là je n'avais rien,
J'allais chanter dans les manoirs…

Quand ma toute belle voulait
Un collier d'or aux lueurs folles
Pour entourer son cou fluet,
Quand ma toute belle voulait !...
Je lui faisais un chapelet
D'éblouissantes lucioles,
Quand ma toute belle voulait
Un collier d'or aux lueurs folles.

                                                            Gaston Couté

Le manoir de Coupesarte                      https://www.cityzeum.com/manoir-de-coupesarte

 

Poème jardinier

Dans les jardins, le vent sauvage
Berce des fleurs aux noms latins.
Dans les jardins, sous les ombrages,
La nuit est verte le matin.

L'abeille dans la fleur sauvage
Prend le sucre de son festin.
Le ruisseau roule des images
Dont les yeux ne sont pas éteints.

La branche et le fruit sont sauvages.
L'oiseau volette et le nuage
Avec le soir change de teint.

Et les parfums sont des sauvages,
Savants à parler le langage
Des lieux où naquit leur destin.
                                       Louise de Vilmorin

Les jardins du Pays d'Auge à Cambremer             https://lessaisonsdecambremer.fr/les-jardins-du-pays-dauge/


L'abbaye de Hambye

Au cœur de la vallée de la Sienne, entre Coutances et Villedieu-les-Poêles, l'abbaye de Hambye, classée Monument Historique, compte parmi les ensembles monastiques médiévaux les plus complets Normandie. Construite au cours des 12e et 13e siècles, elle accueille des moines bénédictins jusqu'à la fin du 18e siècle avant d'être partiellement démolie après la Révolution. Les bâtiments monastiques préservés sont patiemment restaurés depuis une cinquantaine d'années et comprennent encore le scriptorium, le parloir, la sacristie, une remarquable salle capitulaire du 13e siècle. Le monastère possède également sa porterie, sa cuisine et ses bâtiments agricoles. Le site se visite en autonomie ou avec un guide. Plusieurs expositions permettent de compléter la visite : deux présentations permanentes sur l'histoire de l'abbaye et les toiles de Hambye, ainsi que des expositions temporaires.
La beauté du site naturel classé et les ruines majestueuses de l’église abbatiale se découvrent aussi par les sentiers de randonnée autour de l’abbaye.



La grande île de l'archipel Chausey

Mon paysage est un bien grand bonheur
Et mon visage un limpide univers
Ailleurs on pleure des larmes noires
On va de caverne en caverne
Ici on ne peut pas se perdre
Et mon visage est dans l'eau pure je le vois
Chanter un seul arbre
Adoucir des cailloux
Reflétez l'horizon 
Je m'appuie contre l'arbre
Couche sur les cailloux

Sur l'eau j'applaudis le soleil la pluie
Et le vent sérieux
                                            

                                                                            Paul Éluard

Granville

Face à l'océan

 Juste assis sur un banc
A regarder la vie
Qui vole et nous convie
Par un sourire franc...

Gentille elle murmure
Dans un parfum d'embrun
Dans l'instant souverain
Des mots sans imposture

Du vent sur le visage
La musique des flots

Étouffe nos sanglots
La mer sait rendre sage...

L'esprit qui se suspend
Oubliant l'artifice
Loin de tout le factice
Dans l'infini s'épand...           
Didier Colpin


 


lundi 9 juin 2025

Concerts dans les jardins…


Chez Colette & Pierre au soleil couchant

Première partie

Piano à quatre mains

Colette et Ludovic

autour de Astor Piazzola et Maurice Ravel

Concert Latin — Jazz

Ludovic de Preissac Trio


Chez Jean-François sous le cerisier

Yannick Jaulin

contes et autres farfeluteries

Alice Yvernogea

Chant / Rock

jeudi 5 juin 2025

Pontigny (Yonne) du 23 au 25 mai…


Marie-France, Marie-Céline, Marie-Louise, Maria, Christine, Claudine,

Juliette, Yves, Jacques et Jean-Paul se retrouvent à Pontigny

pour des partages littéraires, artistiques, métaphysiques et gourmands…

Yves nous proposent d'échanger autour de Malcolm de Chazal et Kabir…

 

Deux fois par jour nous nous retrouvons dans la véranda de Marie-France

avant d'aller déguster les délices préparés par Juliette,

venue spécialement de La Réunion afin de partager ses recettes savoureuses

aux saveurs de son île : combawa, kaloupilé, lait de coco,

et aussi, ananas, papaye et ses fameux bonbons sésame, bonbons cravate…

Malcolm de Chazal (1902 - 1981)

Inédit et foisonnant, Demi-confidences est un texte aux multiples facettes, à l'image de son auteur. Poète, écrivain et peintre, Malcolm de Chazal évoque en vingt-sept fragments sa jeunesse, son éducation réfractaire à toute autorité, sa relation à l'Île Maurice, à Dieu, aux femmes, à la création et à la poésie, à l'art comme moyen de connaissance ou encore son lien, viscéral, à la peinture.

Original et imprévisible, toujours surprenant, ce texte restera essentiel à la compréhension d'un artiste à la pensée et au style corrosifs, aussi spontané, énergique et éclatant que l'était sa peinture.

Dans le monde de Malcolm de Chazal, les pierres parlent des civilisations englouties pour en dire les mystères et les fraîcheurs, et les fleurs nous regardent. Le temps n’est plus à faire des expériences avec les êtres et les choses mais d’entrer en relation avec eux, comme la couleur entre en relation avec la nuit, comme la musique entre en relation avec le silence. Rien n’est plus versicolore que ce grand traité d’entrée dans l’invisible et dans la nuit, là où attendent les ensoleillements de l’être : «  La lumière vint / Du ventre du Noir ». Lumière génésique, confondue à la pensée qui la cherche, aurora consurgens de la conscience.
Dans le monde de Malcolm de Chazal, les pierres parlent des civilisations englouties pour en dire les mystères et les fraîcheurs, et les fleurs nous regardent. Le temps n’est plus à faire des expériences avec les êtres et les choses mais d’entrer en relation avec eux, comme la couleur entre en relation avec la nuit, comme la musique entre en relation avec le silence. Rien n’est plus versicolore que ce grand traité d’entrée dans l’invisible et dans la nuit, là où attendent les ensoleillements de l’être : «  La lumière vint / Du ventre du Noir ». Lumière génésique, confondue à la pensée qui la cherche, aurora consurgens de la conscience.
Dans le monde de Malcolm de Chazal, les pierres parlent des civilisations englouties pour en dire les mystères et les fraîcheurs, et les fleurs nous regardent. Le temps n’est plus à faire des expériences avec les êtres et les choses mais d’entrer en relation avec eux, comme la couleur entre en relation avec la nuit, comme la musique entre en relation avec le silence. Rien n’est plus versicolore que ce grand traité d’entrée dans l’invisible et dans la nuit, là où attendent les ensoleillements de l’être : «  La lumière vint / Du ventre du Noir ». Lumière génésique, confondue à la pensée qui la cherche, aurora consurgens de la conscience.

Dans le monde de Malcolm de Chazal, les pierres parlent des civilisations englouties pour en dire les mystères et les fraîcheurs, et les fleurs nous regardent. Le temps n’est plus à faire des expériences avec les êtres et les choses mais d’entrer en relation avec eux, comme la couleur entre en relation avec la nuit, comme la musique entre en relation avec le silence. Rien n’est plus versicolore que ce grand traité d’entrée dans l’invisible et dans la nuit, là où attendent les ensoleillements de l’être : « La lumière vint / Du ventre du Noir ». Lumière génésique, confondue à la pensée qui la cherche, aurora consurgens (l’aube naissante) de la conscience.

https://www.recoursaupoeme.fr/aggenese-de-malcolm-de-chazal/

Kabir est considrcomme le plus grand pote de l’Inde, le plus grand sage. Il est vnrpar les hindous, les musulmans, les sikks.
Selon la l
gende, Kabir, (au 15me sicle) serait apparu sur une fleur de lotus du lac Lahartara prs de Bnars, une nuit de pleine lune. Il est recueilli par un couple de tisserands musulmans ou yogis maris convertis l’islam.

Il vit Bnars otout en tissant, il chante des bhajans, des pomes en hindi, langue populaire accessible tous. Il est le chantre de l’unitentre les hommes et proclame l’unittranscendante de toutes les religions sans exception.
Illettr
, n’ayant rien crit, ses pomes sont recueillis par ses disciples, en hindi.

« Dans tes veines, dans les miennes, il ne coule qu’un seul sang

Et c’est la même vie qui nous anime tous !
Puisqu’une mère unique nous a tous engendrés,
Où avons-nous appris à tant nous diviser ? »

 

« Admirable tableau, dis-tu :
Laisse l’image et n’admire que le peintre !

Admirable tableau que le monde :
Laisse le monde et admire Celui qui l’a créé ! »

L'été entre Rochefort et Oléron

Les lutins d'abord ! Trois (Jean-Lou n'est pas encore en congé !) d'abord arrivés en voiture (fatiguée !)… Dégustation d'huî...