lundi 30 septembre 2024

Corse : Castagniccia (2)



Après Corte nous partons à la découverte de quelques villages

perchés entre côte et montagne, d'aspect rustique, un peu abandonné

tous ont beaucoup de caractère et nous réservent souvent

de belles surprises…


Première étape à partir de Venaco (photo 1) au sud de Corte,

au pied du monte Cardu (2 453 m), les maisons s'accrochent

à la montagne, dominant la vallée du Tavignano, torrent impétueux.

Depuis le village nous marchons jusqu'à Santo-Pietro-di-Venaco,

prenons le train jusqu'à Bocognano…

 

La Corse aux mille visages

Que j’aime parcourir l’île,

Dans mon automobile !

Je pars, de bon matin,

Explorer ses recoins.

 

Ah qu’il faut être habile,

Dans ses virages hostiles !

Cols pentus et ponts vains

Ne me laissent pas serein.

 

Vivario (photo 2)





J’en connais toutes les villes,

Bien des villages tranquilles,

Que parfois je rejoins

Par d’improbables chemins.

 

Dans ses maquis stériles,

Sur ses pentes infertiles,

Je croise les volets ceints

De hameaux inhumains.

 

Saliceto (photo 3)


Dans ma course puérile,

Je guette leurs campaniles

Dont, parfois, les refrains

Se perdent dans le lointain.

 

Quand ses vaches versatiles

Ou ses brebis fébriles

Me bloquent dans l’incertain,

Je supporte mon destin.

 

Bustanico (photo 4)



Chaque saison, dans son style,

Rend resplendissante l’île :

J’admire la neige qui peint

Ses sommets olympiens.

 

Je goûte son herbe nubile

Et ses nouveaux pistils

Qui attirent les essaims,

Au printemps qui revient.

Tralonca (photo 5)


À l’automne, elle enfile

Ses rougeurs volatiles

Qui parsèment de carmins

Ses verts en contrepoint.

 

Si l’été se profile

Sur ses rivages d’idylles,

Je fuis foules et urbains

Dans ses parfums alpins…

 

Aiti (photo 6)

J’y recherche un asile,

Loin des côtes en péril,

A l’ombre de ses grands pins

Qui prospèrent, souverains.

 

Très souvent, je jubile

Et contemple, immobile,

Ses nombreux sites divins,

Garé près d’un ravin.

 

Penta-di-Casinca (photo 7)


Quand je reprends le fil

Des lacets qui défilent,

Toujours surgit, soudain,

Son bleu des fonds marins.

 

Enchanté par ses mille

Paysages si subtils,

Tard le soir, je reviens

Et m’endors, baladin.

 

                                                                     Robert Casanova

Morosaglia (photo 8)


Il nous faut nous rapprocher de Bastia

où le bateau nous attend en fin de journée

afin de retrouver le continent…

 

Quand Oletta (photo 9) surgit sur notre route,

Oletta est inscrit dans nos souvenirs corses

c'est ici, en avril 2016 que nous avions dégusté

la fameuse omelette au brocciu au restaurant À Piazzetta

et déjà prévu d'y revenir avant Noël !


https://papyllon-saintonge.blogspot.com/2016/05/corse-3-le-nebbio.html

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