1893 : Bien avant John Le Carré, Olen Steinhauer, ou Peter Fleming un roman d’espionnage voit le jour, en France, dans le Pays Marennes-Oléron. Précurseur du genre cet étonnant petit roman est une lecture idéale pour découvrir l'Île d’Oléron au cœur des intrigues internationales.
Contemporain de Conan Doyle (il publie Le Traité naval en 1893) Camille Berbudeau n’a pas laissé beaucoup de traces : un texte publié en 1902 dans la revue Le Subiet : C’qu’ol arrivit à Chermidou pendant in voyâghe à Cougnat. Né le 29 mai 1856 à Saint-Pierre d’Oléron il repose au cimetière de Saint-Georges d’Oléron. Il est le descendant d’une famille propriétaire du Domaine de la Giboire (dans les petites annonces de la Vie au Grand Air on peut trouver une petite réclame de 1911 vantant le vin Berbudeau, « bon vin propriétaire garanti naturel, purs raisins ».
Il y vit lors de son mariage en 1880 (avec Marie Emilia Léontine Clotilde Daron, 1858-1885). Il se remarie 10 ans après le décès de sa première épouse avec Angèle Andréa Peron (1875-1952).
Son livre L’Espion de Boyarville : une plage inconnue est semble-t-il le premier tome d’une série. Imprimé à Marennes (17) il devait être suivi de Les mystères de l’Ile d’Oléron, Un drame à Boyardville et de La Flèche de Saint-Pierre. Mais nous n’en n’avons pas trouvé d’exemplaire.
Une plage inconnue est sans doute le seul roman d’espionnage de la série L’espion de Boyardville éditée.
L’histoire se déroule en 1892. Elle commence presque comme un récit de voyage : Louis de Présillac, un jeune homme qui déclare suivre sa « fantaisie partout où elle veut me conduire », décide de se rendre sur l’Île d’Oléron avec "l’élégant streamer le Boyardville".
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