mardi 20 septembre 2022

Vélo, huîtres et île…


Arceau à Oléron

Depuis le viaduc saluer Bourcefranc le Chapus
 
et filer jusqu'à Dolus, quitter la grande route avant Saint Pierre
 
prendre la direction de Arceau où il nous faut monter les vélos
 
puis pédaler vers Grand Village, Les Allards…
 
et se poser devant les marais endormis jusqu'à midi
 
pour rejoindre Arceau, petit coin de paradis où
 
nous dégustons les huîtres d'Oléron…
L’Espion de Boyardville : une plage inconnue de Camille Berbudeau


1893 : Bien avant John Le Carré, Olen Steinhauer, ou Peter Fleming un roman d’espionnage voit le jour, en France, dans le Pays Marennes-Oléron. Précurseur du genre cet étonnant petit roman est une lecture idéale pour découvrir l'Île d’Oléron au cœur des intrigues internationales.

Contemporain de Conan Doyle (il publie Le Traité naval en 1893) Camille Berbudeau n’a pas laissé beaucoup de traces : un texte publié en 1902 dans la revue Le Subiet : C’qu’ol arrivit à Chermidou pendant in voyâghe à Cougnat. Né le 29 mai 1856 à Saint-Pierre d’Oléron il repose au cimetière de Saint-Georges d’Oléron. Il est le descendant d’une famille propriétaire du Domaine de la Giboire (dans les petites annonces de la Vie au Grand Air on peut trouver une petite réclame de 1911 vantant le vin Berbudeau, « bon vin propriétaire garanti naturel, purs raisins ».

Il y vit lors de son mariage en 1880 (avec Marie Emilia Léontine Clotilde Daron, 1858-1885). Il se remarie 10 ans après le décès de sa première épouse avec Angèle Andréa Peron (1875-1952).

Son livre L’Espion de Boyarville : une plage inconnue est semble-t-il le premier tome d’une série. Imprimé à Marennes (17) il devait être suivi de Les mystères de l’Ile d’Oléron, Un drame à Boyardville et de La Flèche de Saint-Pierre. Mais nous n’en n’avons pas trouvé d’exemplaire.

Une plage inconnue est sans doute le seul roman d’espionnage de la série L’espion de Boyardville éditée.

L’histoire se déroule en 1892. Elle commence presque comme un récit de voyage : Louis de Présillac, un jeune homme qui déclare suivre sa « fantaisie partout où elle veut me conduire », décide de se rendre sur l’Île d’Oléron avec "l’élégant streamer le Boyardville".




Retour par les marais de l'Aiguille
 
Nous quittons Boyardville alors que la lumière décline…
 
Il nous faut rejoindre Arceau à vélo entre terre et eau…
 
Et là, s'offrent à nous des paysages multiples, traces de sécheresse,

touffes survivantes, fossés de papyrus, perçant le silence

d'un décor d'ailleurs, de nulle part que nous traversons

tels des fantômes chevauchant nos deux roues muets…

Près de l'automobile, nous plions nos montures de fer sans bruit

et repartons sur la route vers le viaduc suspendu

au-dessus de Fort Louvois et Bourcefranc scintillant…

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