dimanche 4 septembre 2022

Rencontres de fin d'été…

 

 

 

Des bulles et du pistou à Saint Froult…

Tout commence par une invitation chez Isabelle

préparer et déguster sa soupe au pistou !

Et nous voici autour de la table à compter les bulles fraîches :

Isabelle, Malou, Christine, Bertrand, Antoine et l'auteur du cliché !

L'été coule en pente douce ce 24 août aux abords des marais

les moustiques se régalent de nos mollets sous la table !!!


 

 

La soupe au pistou d'Isabelle…

Isabelle a longtemps vécu aux portes de la Provence

et nous invite d'abord à piler le basilic et l'ail dans le mortier…

Avec quelques gouttes d'huile d'olive, la pommade est parfaite…

Ensuite Isabelle se réfugie dans sa cuisine : à table, c'est prêt !

Les convives gourmands se retrouvent à table autour d'assiettes

fumantes et odorantes à reconnaître les ingrédients "secrets" :

haricots blancs, carottes, courgettes, coquillettes, parmesan…

Un régal ! Un délice ! Tout le monde en redemande…

Pique-nique à Fouras…

Le lendemain, nous projetons un pique-nique à Fouras

la marée haute en fin d'après-midi permet la baignade…

C'est sur un coin de plage, au pied du fort Vauban

que nous disposons notre base et ses gourmandises…

Des huîtres ! Oui, nous osons les coquillages sur la plage

sur une mini table de fortune, Antoine et Bertrand libérent

les mollusques de leur prison de nacre

pendant que les autres tartinent les tranches de pain de seigle

de beurre demi-sel et remplissent les godets de muscadet !

 

 

Combien sont-ils ?

Combien sont-ils au fond de moi ?
Une peuplade :
le je, le toi, l'alter ego, l'être établi, le sous-être nomade,
le petit gars, le saligaud, le poète, le joueur…
Combien sont-ils dans chaque mot, qui me dépècent
comme un cochon qu'on a lardé ?
L'anonyme, le nul, la brute épaisse,
la vierge et le joueur de dés.

Combien sont-ils dans chaque verbe, ô rêveur solitaire
de qui se forge un paradis par le songe et le vent : ils déblatèrent
pour un chou-fleur, pour un radis,
pour une églogue* sans refrain, une virgule
qui pourrait être un vieux chiffon 


Vous avez deviné, je gage,
où l’on est si bien entre nous
Eh ! oui, c’est là, notre village
C’est notre patrie, c’est chez nous !

Combien sont-ils, de l'aube au crépuscule,
le fou, la sirène, le bouffon et la magicienne
à se nourrir du cœur qui sans arrêt se sème
car il n'a rien à récolter que sa propre douleur ou vive ou blême,
comme un écho déshérité
dont on fait les chansons ?
Combien sont-ils, rapaces :
vautours du vide, aigles sans voix, qui survolent mon livre et, à ma place, n'osent couver que moi ?

Librement adapté de Combien sont-ils ?

D'Alain Bosquet

* Églogue : petit poème pastoral qui chante l'amour.

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