lundi 22 août 2022

Les confitures de l'été…

La saison des confitures bat son plein, courte, mais tellement riche de plaisir et d'audace. 15 juin–15 septembre. Il y a bien quelque jours sacrés en février (oranges amères obligent), mais seule une poignée d’amateurs éclairés ne les consacre pas aux sports d’hiver. La saison est si courte qu'il n'est pas question de lui sacrifier une séance de bain de mer, une partie de tennis ou même un tripotage thalassothérapique. Il faut faire des confitures et les faire soi-même. Le principe est simple : acheter les fruits, le sucre, préparer les macérations, faire cuire, mettre en pot, fermer, étiqueter.
Ensuite, il suffit de respecter quelques règles de base : choisir des fruits de toute première qualité, du sucre bien blanc, bien pur, réparti en parts égales, et que l'on fait cuire ensemble. C'est en confiturant qu’on devient confiturier. Inutile de connaître par cœur le « Livre des confitures » de Nostradamus ou les préceptes d’Olivier de Serres, seule importe l'imagination.
 
Pendant la période bénie de l'été, on peut étendre à tous les mélanges, toutes les intrépidités. Fraise, groseilles, rhubarbe. Citre, citron vert, framboise et grosse prune. Dans les sirops aussi, tous les excès sont tolérés : romarin, thym, sauge, citronnelle, menthe poivrée. On peut enfin user d’épices, mais toujours avec modération : poivre, cannelle, gingembre, clou de girofle. La délicatesse des saveurs mêlées, le luxe et le raffinement des couleurs, l'originalité des consistances, l'appréhension de la découverte : dans une confiture, tout comble le goût, la vue, l'odorat et l'intelligence.
Jean-Pierre Coffe
La poésie des confitures
 
 Cet été, notre choix s'est limité aux abricots, mûres et melon (une première !).

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