vendredi 1 octobre 2021

La tour de Broue (à l'envers) !


L'ancien golfe de Saintonge

Nous avons un faible pour ce circuit,

ce lieu a quelque chose d'enchanteur…

Nous avons déjà connu le circuit dans un sens (en août 2014)

depuis Saint Sornin quand nous étions posés à Saintes…



C'était le plein été et nous gardons le souvenir de moments très chauds

dans la traversée du marais…

Cette année, nous choisissons le début de l'automne

pour effectuer le circuit à l'envers à partir de la tour de Broue.

Perdus ! Nous nous sommes perdus à mi-parcours !

La traversée du marais est un jeu d'enfant,

c'est tout droit, on saute le chenal de Goëland,

on coupe la D18 au pont de la Bergère,

on recoupe la D18, on se retrouve en lisière du marais

du côté de la Sablière, on traverse le village des Pibles

on arrive à la pointe de l'Aiguillon, la Prée et…

plus de trace de balisage jaune du PR3 !

Nous voici sur la D131 bruyante de Marennes à Saintes…

À la sortie du chemin de Torial, un brave monsieur nous a remis

sur le bon chemin pour se retrouver à La Prée puis à Saint Sornin!

De là nous revenons au pied de la tour de Broue face au marais…

L’ancienne paroisse de Broue, aujourd’hui simple hameau, est située à l’extrémité occidentale d’un éperon dominant d’une trentaine de mètres le marais dit de Brouage ou de Saintonge. Ce dernier, aujourd’hui en prairie, mais qui fut une grande zone de production salicole depuis au moins le Moyen Âge jusqu’à la fin de la période moderne, est étudié dans le cadre d’un PCR depuis maintenant quatre années. Les objectifs de ce dernier consistent à comprendre l’évolution du paysage de ce milieu riche mais fragile, l’histoire de l’occupation humaine et surtout les particularismes des modes de vie de ses habitants. Il s’appuie pour cela sur les résultats d’autres fouilles d’époque moderne (Brouage, Beaugeay) et contemporaine (cabanes de marais de Laleu, Petit Gémeux, Saint James).

 

Dans le hameau de Broue subsistent encore un pan de mur de l’église paroissiale, celui d’une possible chapelle castrale et les ruines d’une tour maîtresse et de sa chemise. Ce dernier ensemble n’est curieusement pas installé à l’extrémité du promontoire, laissant cet emplacement à une prairie d’environ 1 ha libre de toute construction depuis au moins la fin du xviie s. C’est donc, en 2015, principalement sur cette parcelle, que quatre premiers sondages ont été réalisés en vue d’évaluer le potentiel archéologique de ce secteur, déjà exploré par une prospection géophysique menée par l’université de La Rochelle.


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